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08 août 2007

Commentaires

Un rien de tendance négative

Mi-séance Paris : rien ne permet d'inverser la tendance négative.

LA TENDANCE DU JOUR.
Rien ne permet d'inverser la tendance négative des derniers jours sur des inquiétudes persistantes concernant le marché du crédit et le secteur immobilier aux Etats-Unis. La baisse se poursuit donc à Paris comme sur l'ensemble des autres places boursières. Le CAC40 perd 0,6% sur les 5.500 points en milieu de journée après un plus bas à 5.486 points dans la matinée. L'indice allemand de sentiment économique ZEW a fortement reculé en en novembre, ce qui n'empêche pas l'Euro de rebondir à 1,459 dollar. Légère baisse du baril de pétrole WTI sous les 94 dollars. A suivre cet après-midi aux Etats-Unis, les promesses de ventes de maisons en septembre.

Source : Boursier.com, jeudi 13 décembre 2007 à12h.

Un rien de coup d'état

Thaïlande, un coup d’Etat pour rien ?

Selon un sondage récent, le Parti Démocrate serait en tête à Bangkok, tandis que le People Power Party (PPP, partisans de l’ex premier ministre Thaksin) remporterait le scrutin dans le reste du pays.

On retrouve donc les mêmes divisions qu’avant le coup d’Etat du 19 septembre 2006 lorsque la Thaïlande était coupée en deux entre les partisans du TRT (Thai Rak Thai, parti de Thaksin) dominant les régions rurales et pauvres, et les opposants de Thaksin plus nombreux à Bangkok et dans les classes moyennes.

Aujourd’hui le parti démocrate est plus populaire parmi les électeurs de Bangkok que le People Power Party (PPP, partisans de l’ex premier ministre Thaksin), six semaines avant l’élection générale, selon une enquête de l’Université de Ramkhamhaeng.

Les candidats démocrates étaient en avance sur leurs rivaux PPP dans 11 des 12 circonscriptions de Bangkok .

Parmi les 1555 électeurs sondés, le Parti Démocrate, dirigé par Abhisit Vejjajiva, a été le plus populaire des six partis politiques en lisse pour les élections à Bangkok. Près de 48 pour cent des sondés ont opté pour les démocrates, alors que un peu plus de 20 pour cent est allé pour le PPP, dirigé par Samak Sundaravej.

Le troisième choix des électeurs de Bangkok a été Chart Thai, dirigé par Banharn Silapa - archa, avec 4,9 pour cent, suivi par Matchima Thipataya avec 4,6 pour cent, Puea Pandin avec 3,4 pour cent, et Ruam Jai Thai Chart Pattana avec 3,4 pour cent.

Les démocrates ont reçu plus de 50 pour cent d’appui dans trois circonscriptions: 58 pour cent dans la circonscription 3, 53 pour cent dans la circonscription 7 et 55 pour cent dans la circonscription 9.

La circonscription 3 comprend Din Daeng, Huai Khwang, Wang Thong Lang et Lat Phrao . La circonscription 7 comprend Bang Kapi, Saphan Sung, Min Buri et Lat Krabang. La circonscription 9 comprend Thon Buri, Klong San, Bangkok Yai et Chom Thong quartiers.

Le People Power Party était le plus populaire dans la Circonscription 4 - Bang Sue, Laksi, Chatuchak et Phya Thai - avec 30 pour cent de popularité
Plus de 77 pour cent des sondés ont dit qu’ils voteront le 23 décembre, mais 14 pour cent ne sont pas sûrs de se déranger, et le reste (9 pour cent) ont dit qu’ils ne voteront pas.
Mais si on considère la Thaïlande dans son ensemble, les résultats sont pour ainsi dire inversés : le Parti du pouvoir du peuple (PPP), dirigé par les partisans de l’ancien Premier ministre thaïlandais, Thaksin Shinawatra, arrive en tête des intentions de vote, selon une étude d’opinion, réalisée par l’Universté Rajabhat Suan Dusit.

Le PPP pourrait décrocher 180 sièges, sur les 480 que compte le Parlement, et deviendrait la première formation politique, devant le Parti démocrate, qui pourrait en obtenir 160.

Un résultat qui serait très embarassant pour l’actuelle équipe dirigeante qui n’a pas réussi à rassembler l’opinion, ni à contrer l’influence du TRT, pourtant dissous et accusé de malversations. D’ailleurs des rumeurs de coup d’Etat en cas de victoire du PPP ont déjà commencé à circuler, mais cette éventualité pourrait cette fois avoir une influence très destabilisatrice sur le climat politique thailandais, déjà fragilisé par le coup d’Etat de l’année dernière.

Le démantèlement de la politique menée par M.Thaksin par le gouvernement n’a pas été remplacé par une autre politique,
et ce qui domine c’est une impression d’attentisme qui n’a fait qu’accentuer la méfiance des populations locales et des investisseurs. L’arrêt brutal des prêts “Thaksin” dans les campagnes (jugés démagogiques, car sans réel contrôle) a en effet provoqué une diminution des dépenses dans les milieux ruraux.

Le Coup d’Etat de 2006 avait bien été accepté par la population, dont une partie était lassée des excès de Thaksin, et parce que les militaires avaient promis un retour rapide à la démocratie. Si ces promesses n’étaient pas tenues, l’attitude des Thailandais pourrait changer.

Source thailande-fr.com, article du vendredi 14 décembre 2007

Un rien de force tranquille

La victoire ou la fin prématurée du sarkozysme.

C’est en ces termes, à hauts risques pour lui, que le pouvoir en place pose le cadre du premier gros conflit social auquel il est confronté. A l’Elysée, le très influent conseiller spécial Henri Guaino, qui se veut le garant de la mise en œuvre des engagements de Nicolas Sarkozy est catégorique : «Si on ne fait pas cette réforme, autant tout arrêter car nous n’en ferons aucune», confie-t-il. En d’autres termes, perdre ce conflit «fondateur» signifierait renoncer à la rupture.

«Sang-froid». De fait, la réforme des régimes spéciaux a été érigée en quelques semaines en symbole de la capacité du président de la République à appliquer son programme. Avec toute la dramaturgie dont il raffole, Sarkozy a fait de cette bataille sociale un combat initiatique dont il n’envisage que de triompher dans la fausse modestie. Persuadé qu’il a l’opinion publique avec lui sur cette réforme (ce que confirme notre sondage), le chef de l’Etat est prêt à aller au bras de fer. A Berlin hier, aux côtés d’Angela Merkel, il a mis en avant sa légitimité de président élu et son sens du devoir pour contrer la contestation : «Il faut regarder ce qui se passe avec beaucoup de sang-froid et un grand sens de la responsabilité. Nous avons été élus pour transformer la France, et ces réformes, nous les ferons parce qu’elles doivent être faites.»

Comme tant d’autres avant lui, il affirme donc qu’il ne reculera pas. Mieux, il espère sortir renforcé de l’épreuve en démontrant qu’il n’y a qu’un chef en France – lui –, des syndicats mis au pas («responsables», dit-on à l’Elysée) et une opposition toujours aussi incapable de lui porter la contradiction. De quoi ressouder l’électorat de droite à la veille des municipales de mars 2008. Un succès lui permettrait surtout de se donner de l’air, alors que l’attente est plus forte que jamais sur le pouvoir d’achat et que son paquet fiscal n’a produit aucun résultat perceptible.

«Force tranquille». Pour l’heure, il s’agit surtout d’éviter un faux pas et de n’humilier personne. Les projets de certains dirigeants de l’UMP de mettre des usagers exaspérés des transports dans la rue ont été repoussés («Ce serait contre-productif de monter les gens les uns contre les autres», dit Guaino). Nicolas Sarkozy et ses conseillers parlent de «porte ouverte», de «dialogue», mais n’ont plus rien à négocier. Ils affichent leur «sérénité» avant l’orage et évoquent «la force tranquille» de François Mitterrand !

La faiblesse affichée selon eux ce week-end par le mouvement étudiant les a rassurés. Avec les syndicats, il sera toujours temps de trouver un terrain d’entente si les choses venaient à tourner mal. En coulisses, le ministre du Travail, Xavier Bertrand, s’agite pour que les grandes entreprises concernées par la réforme des régimes spéciaux mettent au pot pour compenser financièrement ses effets. Pour Sarkozy, l’affichage d’une victoire peut avoir un prix. Peu importe si à l’arrivée le résultat de la réforme se solde par une opération quasi blanche pour les finances publiques.

Source : article d’Antoine Guiral, journal Libération du mardi 13 novembre 2007.

Un rien d'apaisement

Valérie Pécresse attend des "gestes d'apaisement" de la part des étudiants.

La ministre de l'Enseignement supérieur Valérie Pécresse se dit "prête à avancer" sur la réussite en licence ou le logement des étudiants, "dès lors que des gestes d'apaisement seront faits" sur le front de la mobilisation contre la loi sur l'autonomie des universités. Renoncer à la loi "serait renoncer à toute réforme", dit-elle au site internet du journal "Le Parisien".

"Je crois que le dialogue est engagé. Il doit se poursuivre sur (...) le chantier de la réussite en licence, le chantier du logement étudiant qui sont des chantiers absolument majeurs, à la fois pour les conditions de vie et pour la réussite des étudiants", a-t-elle dit. "Et moi", a-t-elle ajouté, "je suis prête à avancer, dès lors que des gestes d'apaisement seront faits par les étudiants".

Valérie Pécresse estime que renoncer à la loi sur l'autonomie des universités, "ce serait renoncer à toute réforme parce que cette loi c'est le socle qui permet aux universités de fonctionner correctement".

"Il n'y aura pas de sélection à l'entrée à l'université autre que le baccalauréat. Il n'y aura pas d'augmentation des frais d'inscription par les présidents d'universités parce que les frais d'inscription restent fixés par l'Etat et qu'ils sont de 165 euros pour la licence, 215 pour le master et 325 pour le doctorat, c'est-à-dire bien en dessous des chiffres que j'entends parfois cités", a-t-elle assuré.

Quant au risque de "privatisation" des universités dénoncé par les organisations étudiantes, Mme Pécresse parle d'une "absolue fausse peur".
"Si je souhaite que tous les fonds privés qui sont aujourd'hui disponibles dans l'économie française (...) s'investissent dans l'université, les conseils d'administration (...) seront seuls juges de l'usage qu'ils en feront et les diplômes sont nationaux, ils restent fixés par l'Etat. Le contenu des formations reste fixé par l'Etat", a-t-elle martelé.

Source : LaTribune.fr, vendredi 14 décembre 2007 – 12h07

Un rien de Coupe du monde

Les Bleus: rien ne va plus sur la plage de Copacabana
La France finit quatrième du Mondial 2007 de beach soccer.

L'équipe de France s'est inclinée face à l'Uruguay (3-2, après tirs au but) lors du match pour la troisième place de la Coupe du monde de football de plage (beach soccer), dimanche sur la plage de Copacabana, à Rio de Janeiro.

Les Français ont longtemps mené 2 à 1 grâce à deux buts de Basquaise (1re et 9e) contre une réalisation de Pampero (5e), mais ce dernier marquait à nouveau en fin de rencontre (29e), permettant à son équipe de revenir au score et de disputer la séance de tirs au but.

Lors de la séance de tirs au but, Pérez voyait sa frappe repoussée par le gardien uruguayen Diego, alors que Ricar réussissait son tir et donnait la victoire aux siens.

C'est le Brésil qui a remporté la coupe. L'année prochaine la compétition se déroulera en France, à Marseille.

Source : Le Post, article de la rédaction paru dimanche 11 novembre 2007

Un rien dans le ghettho

« Un maquis dans lequel personne ne comprend rien »
La Cour des comptes dénonce dans un rapport l’inefficacité de la politique de la Ville menée par les différents gouvernements depuis vingt ans. Partagez-vous ce point de vue?

Il faut distinguer deux choses. La politique de la Ville liée à l’urbanisme est lisible mais pas celle qui porte sur l’animation sociale. Il s’agit d’un maquis dans lequel personne ne comprend rien. Les dispositifs s’accumulent les uns sur les autres et je serais incapable, alors que je suis un élu de banlieue, d’en citer la totalité. Aucune hiérarchie ni priorité au cours des années n’a été mise en place.

Mais cela dit, il est très difficile de mesurer l’efficacité des politiques lancées. La Cour des comptes remarque que le taux de chômage dans les banlieues n’a pas diminué mais ce n’est pas le bon étalon pour mesurer l’impact d’une politique. Comment s’étonner qu’il y ait du chômage dans les ghettos à pauvres? C’est justement parce que des gens sont pauvres qu’ils vivent en banlieues.

Source : Interview de Jean-Christophe Lagarde, deputé-maire (Nouveau Centre) de Drancy (Seine-Saint-Denis) parue dans 20 minutes, jeudi 8 novembre 2007

Un rien en (future) tenue de gala.

L’hymne national espagnol ne dit rien à personne.
Quand retentit leur hymne national, les footballeurs espagnols restent muets comme des carpes. Pour une simple raison : la Marcha Real n’a pas de paroles officielles. Alors que les sportifs des autres pays célèbrent leur victoire en chantant à pleins poumons, les Espagnols restent bouche cousue, ou, tout au mieux, accompagnent l’hymne de “quelques onomatopées”. Avec la république de Saint-Marin et la Bosnie-Herzégovine, écrit El País, l’Espagne est le seul pays d’Europe à avoir un hymne muet. Pour le moment du moins. Car le Comité olympique national (COE) a décidé de remédier à cette situation. En collaboration avec la Société générale des auteurs (SGAE) et l’Institut des sciences musicales, le CEO a lancé un appel au peuple. A raison d’une cinquantaine de propositions par jour, quelque 7 000 textes étaient attendus le 26 octobre, date butoir de l’initiative. La version sélectionnée par le jury sera présentée le 19 décembre au gala du COE. Il faudra ensuite rassembler 500 000 signatures pour qu’elle puisse faire l’objet d’un texte de loi d’initiative populaire au Congrès espagnol.

Source : Courrier International, mercredi 31 octobre 2007

Un rien auditionné dans l'affaire EADS

Dans l'affaire EADS, Dominique de Villepin non plus ne savait rien.

L'ancien premier ministre était auditionné hier par la commission des finances du Sénat.

IL N'ÉTAIT au courant de rien. Il ignorait tout des difficultés industrielles d'Airbus jusqu'à leur annonce officielle par EADS, en juin 2006. Interrogé hier par la commission des finances du Sénat, l'ancien premier ministre a martelé n'avoir été informé « ni par Bercy, ni par le ministère des Transports ». Rien d'étonnant à cela, s'est-il empressé d'ajouter, « puisque eux-mêmes ne savaient pas ».

Il n'avait pas davantage eu connaissance de la note de l'Agence des participations de l'État (APE) adressée au ministre des Finances en janvier 2006. L'agence analysait pourtant plusieurs facteurs de risques pouvant peser dans un avenir proche sur le cours du titre et conseillait d'« alléger l'exposition de l'État au titre EADS ».

De toute façon, a poursuivi l'ancien premier ministre, « l'APE est placée sous l'autorité de Bercy. Matignon n'a aucun lien direct avec elle et ne lui donne donc aucune instruction ni directive dans la conduite de sa mission ». Personne dans l'appareil d'État et, en tout cas, à Matignon, ne pouvait donc déceler le moindre risque de délit d'initié dans cette affaire et encore moins le couvrir. Même si Matignon avait eu connaissance des difficultés de fabrication de l'Airbus A 380, cela n'aurait sans doute rien changé.
Source : Le Figaro.fr, mercredi 31 octobre 2007

Un rien de torture

Plainte pour « torture»: Rumsfeld de passage en France comme si de rien n'était.

L'ex-secrétaire à la Défense américain Donald Rumsfeld, qui était ciblé par une plainte pour «crimes de torture» déposée en prévision de sa venue vendredi en France, a pu quitter le pays au cours du week-end sans être importuné par la justice.
«Pour nous, la plainte est désormais caduque puisque M. Rumsfeld n'est plus là », a indiqué hier Laurence Abgrall, chargée de communications au parquet de Paris.

«Ce n'est pas facile de réagir en quelques heures dans ce type de dossier», a ajouté Mme Abgrall, en précisant que le procureur responsable avait entrepris vendredi des démarches auprès du ministère des Affaires étrangères pour déterminer si l'ancien haut responsable américain bénéficiait encore d'une immunité diplomatique.

Le président de la Ligue des droits de l'homme française (LDH), Jean-Pierre Dubois, qui était l'un des instigateurs de la démarche juridique, a indiqué hier qu'il n'était pas du tout étonné du dénouement de la démarche.

«Nous l'avons fait de manière symbolique puisque nous n'avions pas d'illusions sur la possibilité que les autorités françaises fassent leur devoir», a-t-il précisé.

«Même si Donald Rumsfeld sait sans doute qu'il peut compter sur la lâcheté des autres gouvernements, nous voulons qu'il soit contraint psychologiquement de se considérer comme quelqu'un qui peut être poursuivi en justice à tout moment», a déclaré le président de la LDH.

L'ancien haut responsable américain, qui participait vendredi matin dans la capitale française à un déjeuner organisé par les responsables locaux de la revue Foreign Policy, a toujours nié qu'il ait pu donner son aval à des pratiques d'interrogatoire assimilables à de la torture.

La plainte déposée en France relève de son côté qu'il a signé, en 2002 et 2003, plusieurs documents internes ayant permis l'usage de techniques d'interrogatoire plus musclés contre de présumés terroristes à Guantanamo. Ces techniques, dénoncées par la Croix-Rouge, auraient ensuite été importées en Irak, sur ordre de M. Rumsfeld lui-même.

Les organisations de défense des droits de l'homme avaient recueilli, à l'appui de la plainte, le témoignage de Janis Karpinski, officier qui était en charge de la prison irakienne d'Abou Ghraib à l'époque où plusieurs détenus irakiens ont été maltraités par des soldats américains.

L'émissaire envoyé de Guantanamo aurait notamment affirmé que les détenus devaient être «traités comme des chiens», souligne Mme Karpinski, qui était prête à témoigner en France dans un éventuel procès.

Source : article de Marc Thibodeau, La Presse – Paris, mercredi 31 octobre 2007

un rien de Sangatte

«A l'Abri de rien» raconte l'errance d'une femme parmi les émigrants qui survivent dans le nord de la France en espérant rejoindre l'Angleterre.

Auteur: Olivier Adam Editeur: Seuil

Cette histoire nous change de celles qui se passent au Quartier Latin, avec des personnages qui ont fait cinq ans d'études supérieures et fréquentent les ministères. Elle a servi de scénario à un téléfilm qui vient d'être primé au festival de la fiction TV de La Rochelle et va bientôt être diffusé sur France 3. A l'Abri de rien se passe dans une petite ville du nord de la France, dont les rues, les caves et les forêts avoisinantes sont remplies d'émigrants venus des Balkans et de plus loin encore, qui cherchent à joindre l'Angleterre cachés dans des camions ou dans des trains. Ils sont de plus en plus nombreux à errer depuis la fermeture d'un centre qui ressemble à celui de Sangatte, vidé de ses occupants par le gouvernement français en décembre 2002.

Source : chronique de Laurent Wolf du samedi 27 octobre 2007 publié dans LETEMPS.CH

Un rien en guerre civile

Béatifications: "Rien de politique"
Dimanche 28 ocotobre, 498 Espagnols, la plupart des religieux tués par les milices de gauche durant la guerre civile de 1936-39, ont été béatifiés, ce qui a provoqué de vives polémiques en Espagne. Lundi, le numéro 2 du Vatican, le cardinal Tarcisio Bertone, a tenu à préciser que cette béatification n'avait aucune motivation politique. "Ces martyrs ne sont pas proposés à la vénération du peuple de Dieu en raison de leur engagement politique ou d'une lutte quelconque contre qui ce soit", a dit le secrétaire d'Etat du Saint-Siège. "Ils ont été béatifiés parce qu'ils ont été des chrétiens exemplaires mis à mort pour leur foi", a-t-il ajouté.

Source : Le Journal Du Dimanche, article du lundi 29 octobre 2007

Un rien pour donner le change

Pétrole et euro: rien ne semble en mesure d'enrayer la spirale haussière.

Rien ne semble pour l'instant capable d'enrayer la spirale haussière de l'euro, condamnée au rôle de variable d'ajustement des déséquilibres économiques mondiaux, ni celle du pétrole, entre spéculations et tensions sur le marché physique.

L'euro est monté jusqu'à 1,4438 dollar lundi, un prix jamais atteint depuis sa création en 1999. Et la monnaie unique a toutes les raisons de continuer à s'apprécier face à un billet vert en berne.

L'économie américaine est confrontée au retournement de son marché immobilier et la Réserve fédérale devrait encore baisser ses taux directeurs de 25 points de base mercredi, après 50 points en septembre.

Parallèlement, Pékin refuse toujours de laisser sa monnaie s'apprécier suffisamment pour refléter sa spectaculaire croissance et ses énormes réserves de change.

Source : dépêche AFP (Paris) du mardi 30 octobre 2007

Un rien dans l’axe Washington-Moscou

Bouclier antimissiles : Washington ne peut rien faire de plus pour Moscou.
Le secrétaire américain à la Défense Robert Gates a affirmé jeudi que les Etats-Unis avaient été aussi loin qu'ils le pouvaient pour répondre aux inquiétudes de la Russie sur le bouclier antimissiles et que la balle était désormais dans le camp de Moscou.
"Nous avons été aussi loin que nous le pouvions. Nous avons proposé beaucoup", a fait valoir Robert Gates à des journalistes à bord de l'avion le ramenant aux Etats-Unis, après une réunion ministérielle de l'Otan aux Pays-Bas.
"Maintenant, je veux voir un mouvement de leur côté", a-t-il ajouté.
Source : AFP – dépêche du jeudi 25 octobre 2007.

Un rien agricole

Révision de la loi du territoire agricole. L’UPA ne veut RIEN savoir ! Que la ministre des Affaires municipales se le tienne pour dit : si d’aventure elle entreprend une révision de la loi encadrant la protection du territoire agricole, l’UPA du Bas-Saint-Laurent va s’y opposer haut et fort.

Source : L’Avantage – l’Est canadien en ligne, édition du mercredi 24 Octobre 2007

Un rien élargi

Jeunes : RIEN à attendre des adultes. La réunion walis-gouvernement “élargie” aux cadres de la nation devait se transformer en une espèce de Grenelle de la jeunesse et déboucher sur un plan Marshall de sauvegarde des jeunes. Au lieu de cela, les “experts” ont conseillé à la jeunesse de participer à “l’élaboration de la stratégie visant à son intégration”.

Source : Liberté, édition du mercredi 24 Octobre 2007

Un rien le dos au mur

Trois points sinon RIEN... Après avoir concédé deux lourdes défaites, contre le FC Barcelone et les Glasgow Rangers, pour ses débuts dans la campagne 2007-2008, l'Olympique Lyonnais est déjà dos au mur en Ligue des Champions.

Source : Sports.fr édition du mercredi 24 Octobre 2007

Un rien au bord de la crise

RIEN ne va plus à Saint-Georges. L'hôpital de Saint-Georges de Beauce est au bord de la crise. Cet établissement a perdu 12 médecins au cours de la dernière année, dont 7 au cours des derniers mois.L'hôpital qui est à bout de ressources a peine à recruter des médecins et l'établissement connaît régulièrement des débordements de clientèle. Au cours des derniers mois, le taux d'occupation a été de 107 %. La Direction de l'hôpital compte se tourner vers le ministère de la Santé afin de trouver une solution permanente au problème.

Source : Radio Canada, nouvelle diffusée le mercredi 24 Octobre 2007

Un rien attendu au tournant

Grenelle : du concret sinon RIEN. C'est le grand jour. Priés de remettre leurs rapports à Nicolas Sarkozy mercredi, les six groupes de travail sur le Grenelle de l'environnement portent de nombreux espoirs. Jeudi, lors d'un discours attendu, en présence de personnalités comme Al Gore ou José Manuel Barroso, le président annoncera les orientations retenues. Tous veulent du concret. L'heure de vérité approche pour le Grenelle de l'environnement. Dire qu'ils sont attendus au tournant ne serait pas un leurre. Et pour cause, à la veille du Grenelle de l'environnement, et à quelques heures du discours du président Nicolas Sarkozy, personnalités politiques et organisations environnementales dévoilent leur espérances. Les conclusions des six groupes de travail du Grenelle ne doivent pas décevoir. Au président de trancher.

Source : Journal Du Dimanche, article du mardi 23 Octobre 2007

Un rien décourageant

RIEN n'encourage les infirmières à devenir praticiennes. L'Ordre des infirmiers et infirmières du Québec accuse le gouvernement de Jean Charest de ne rien faire pour inciter les infirmières à devenir praticiennes. La planification de l'effectif infirmier n'a jamais été mis en lien avec les services médicaux, d'après Mme Desrosiers. Elle voudrait que le ministère fixe un nombre de postes dans les hôpitaux, selon les besoins et les spécialités. Actuellement, il revient aux candidates de demander à la direction de l'hôpital où elles travaillent s'il y aura une place pour elles comme praticiennes à la fin de leur formation. Elles doivent faire toutes les démarches. Résultat: à peine quelques étudiantes sont inscrites dans chacune des universités qui offrent le programme.Rien n'encourage ces infirmières à devenir praticiennes, selon la présidente de l'Ordre des infirmières, qui y voit un non-sens. Elle fait valoir que personne ne s'inscrit dans un programme s'il ne sait pas ce qu'il l'attend par la suite. Malgré tout, le ministère de la Santé n'a pas l'intention de revoir ses procédures.

Source : La Presse Canadienne- Montréal, article du mardi 23 Octobre 2007

Enquêtrice

Comment les Français imaginent-ils le RIEN IDEAL ? A quoi attachent-ils le moins d'importance ? Quels sont leurs priorités , leurs critères de décision lorsqu'ils choisissent de ne rien faire, de ne rien entreprendre ? Ces questions - et bien d'autres - méritent d'être posées. Pour cela il faudrait constituer un panel représentatif, réitéer les enquêtes périodiquement afin de savoir s'il y a ou non stabilité dans les attentes. En attendant, on pourra dire que le rien est un lieu de détente, de repos, de convivialité, un lieu d'intimité... en somme une sorte de home sweet home en sommeil...

Importuniste

Lundi 1er octobre. Il est huit heures du matin. Le tropique du ciel parisien est d’un furieux gris métallique. Ça me rend méditatif le gris du ciel. Dire que c’est grisant est une toute autre affaire. Parce que pour se grigriser - se griser avec du gris - il faut aimer ce qui est nuancé, ce qui est introverti, ce qui est perturbable, anéantisable, désenluminé, presque inexpressif. Lundi 1er octobre. Huit heures du matin. A cette heure, il me plairait de prendre un EXPRESSO INEXPRESSIF … Ce serait délectable. Ensuite je pourrais étudier le gris du ciel avec davantage de concentration. Je pourrais suivre un cours par correspondance pendant quelques années. Après cela j’aurai un diplôme. Un diplôme officiel, un diplôme en bonne et due forme, un diplôme du Collège du Ciel de France. Je ne suis pas ambitieux mais je me connais : mine de rien, j’ai besoin d’en savoir toujours plus. L’inculture me gêne, me gêne profondément. L’inculture me fait peur. L’inculture m’angoisse. L’inculture m’emmerde. Si ça se trouve, j’enchaînerai en faisant une thèse sur l’ombre de l’éléphant.

Arthur (Rimbaud) a écrit

LE CŒUR SUPPLICIÉ Mon triste cœur bave à la poupe ... Ça ne veut pas rien dire. − RÉPONDEZ-MOI : chez M. Deverrière, pour A. R. Bonjour de cœur, Art. Rimbaud.
(Lettre à Georges IZAMBARD du 13 mai 1871)

Clément (Rosset) a dit

"L'homme est porté à parler le non tragique - l'idéologie ; donc il en a besoin ; or il n'a pas d'idéologie à sa disposition, et se trouve ainsi obligé à parler de riens auxquels, par définition, il ne peut croire. Contradiction insoluble : l'homme ayant besoin de quelques chose qui est rien".
Clément Rosset, Logique du pire, page 14.

Jacques (Lacan) a dit

Rien ne se père, rien ne secret, tous se trans-forment

Jem

Un jour qu'il faisait mine de rien presque nuit, j'ai rencontré un homme de rien qui m'a dit "merci" !

Vous et moi, admettons-le, répondons souvent à "merci", "de rien", pas vrai ?

Mais alors, comment cet homme venu de rien mais qui a su polluer mon "mail de rien du tout", a-t-il pu, a-t-il su, mine de rien, faire que, là, tout de suite, maintenant, l'air de rien, je lui répondisse (?) ceci : Ô toi, l'homme de rien tu es, et venu de nulle part, tu oses ! Oui, ici et sans rien craindre je l'affirme, tu es venu de RIEN pour critiquer mon TOUT venu de rien lui aussi, et, ô suprême offense, tu as osé me dire "merci" !!! ...

Mais .. de rien, mon Ami !

Jem

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