1- Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme : nous connaissons tous la fameuse parole d’Antoine-Laurent de Lavoisier. 2- Le rien - parce qu’il constitue l’étoffe infiniment sauvage qui habille les fragments essentiels du temps que sont l’apparition, la mutation et la disparition - occupe dans la « production » des relations humaines une place singulière. 3- Cette étoffe est moins innocente qu’il n’y paraît. Car le rien est le produit nécessaire – l’échappatoire pourrait-on dire - au monde que d’aucuns voudraient entièrement soumis à l’impératif catégorique de l'économie de marché, de la valeur d’échange et du retour sur investissement. 4- Chacun de nous produit du rien, du rien qui ne dit rien qui vaille. Le rien est donc une sorte d’anti-discours sans images préfabriquées, ni arrimage préconçu mais déterminant car il nous permet de nous relier immédiatement les uns aux autres. 5- Le rien est donc un « opérateur prolifique de proximité ». 6- UNE MiNE DE RiENS se veut une œuvre inscrite dans le courant de l’Esthétique relationnelle : collecteur de sécrétions sociales improductives, UNE MiNE DE RiENS se propose d’inventer des trajectoires pour mettre en ligne ce qui ne rentre pas en ligne de compte. 7 - Les commentaires que vous êtes invités à laisser sur ce site - ainsi que les réponses apportées par son instigateur - constitueront le contenu formel d' UNE MiNE DE RiENS.
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